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Nevernight - Jay Kristoff


L'histoire :

(Trilogy: The Nevernight chronicles, book 1)

Destined to destroy empires, Mia Covere is only ten years old when she is given her first lesson in death. Years later, to make vengeance a promise, she must prove herself against the deadliest of friends and enemies, and survive the tutelage of murderers, liars and demons at the heart of a murder cult. The Red Church is no Hogwarts, but Mia is no ordinary student. The shadows love her. And they drink her fear.

Ce que j'en pense :

Note : 2.5 / 5

Jay Kristoff, très peu pour moi. C’est la deuxième fois que je m’aventure dans une de ses œuvres, et malheureusement l’étincelle ne prend pas. Attention, je ne dis pas que son écriture est mauvaise mais simplement qu’elle n’est pas à mon goût.


“Too many books. Too few centuries.”

J’avais déjà fait l’expérience avec Illuminae l’an dernier. La mise en page était originale et intrigante, la narration également. Ça aurait pu me plaire, si j’avais été fan de space-opera - les aventures interplanétaires ne sont pas vraiment ma tasse de thé. Alors quand j’ai entendu parler de Nevernight, une apprentie assassine forte et indépendante en quête de vengeance, j’ai voulu retenter l’expérience. Si vous connaissez mon amour pour Throne of Glass (VF : Keleana) de Sarah J. Maas vous aurez compris pourquoi. Je m’attendais à retrouver cette atmosphère de bad-ass pleine d’émotions contradictoires et en réalité, on en est loin. Je suis plutôt embêtée pour écrire mon avis parce que j’éprouve des sentiments contradictoires. Finalement, ce livre m’a laissé perplexe. Je vous explique : Les 100 premières pages ont été une torture pour moi, je n’y ai trouvé aucun intérêt et j’étais agacée. J’avais décidé d’abandonner ma lecture quand j’ai atteint la seconde partie, l’arrivée de Mia dans l’école des assassins. Ça a piqué ma curiosité et j’ai finalement continué. (ouais, vous comprendrez une fois le livre lu) J’ai essayé de faire le tri dans mes ressentis et j’en suis arrivée à une conclusion : je ne sais pas si j’ai aimé… Etrange, non ? Donc pour faire bonne mesure j’ai décidé de synthétiser les choses qui m’ont plu et celles qui m’ont agacées :

“Fuck off,” the man said, without looking up. “And take your trouble with you when you off with the fuck, Miss Noneofyourbusiness.”

Les points positifs : - L’univers est très bien construit, original. On découvre un royaume inspiré de l’Italie avec une mythologie importante, un système politique complexe et des divinités puissantes. Les personnages ont tous un historique qui les rend plus réels.

- Quelques scènes franchement réussies et désarçonnantes (oui, oui je pense à la scène de sexe. Je ne m’attendais vraiment pas à ça)

- L’intrigue est maîtrisée et la fin intéressante. Kristoff nous donne envie de plonger dans la suite de cette trilogie pour découvrir d’autres secrets. Les points négatifs : - Certains ont adoré la mise en page mais ça n’a pas fait mouche chez moi. Le narrateur est extérieur, il s’agit d’une personne qui raconte une histoire en s’adressant au lecteur à coup de « O, gentlefriends ». Il se veut mystérieux et me fait penser aux diseurs de bonne aventure. Si ce n’était que ça, j’aurais pu m’en accommoder mais notre narrateur commente à peu près chaque paragraphe par des notes de bas de page. Si vous aimez les descriptions détaillées d’un univers et les backstories, vous allez adorer. Perso j’ai trouvé cela dénué d’intérêt et même agaçant car ça me coupait dans ma lecture. Au bout de quelques pages, j’ai arrêté de les lire.

- Je regrette également le manque de ressentis, d’émotions. Le choix d’un narrateur extérieur nous imposait de ne pas connaître le détail des sentiments de Mia et c’est selon moi le gros point noir de ce roman. Pour m’immerger dans une histoire j’ai besoin de plus d’intensité.

- Et enfin, la longueur… ! Il m’a fallu deux semaines entières pour venir à bout de ce bouquin. Et pourtant je n’ai pas chômé. Ce livre n’est pas une briquette et ne compte pas plus de 420 pages dans sa version brochée mais j’ai eu l’impression d’en avaler au moins 750 tellement je n’avançais pas dans l’histoire. Est-ce que c’est dû à la narration ou au vocabulaire spécifique de l’univers ? Aucune idée, mais je me suis sentie frustrée et agacée.


“I appear to have misplaced the fucks I give for what you think.”

Je ne sais pas si je vais poursuivre cette série. Peut-être qu’avec le temps j’aurais oublié mes déboires et la curiosité me poussera à plonger dans Godsgrave. Je n’en mettrais pas ma mains au feu


Lilie H.

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