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The city of brass, The Daevabad trilogy #1 - S. A. Chakraborty

L'histoire :

(Serie : The Daevabad trilogy, book 1)

Nahri has never believed in magic. Certainly, she has power; on the streets of 18th century Cairo, she’s a con woman of unsurpassed talent. But she knows better than anyone that the trade she uses to get by—palm readings, zars, healings—are all tricks, sleights of hand, learned skills; a means to the delightful end of swindling Ottoman nobles. But when Nahri accidentally summons an equally sly, darkly mysterious djinn warrior to her side during one of her cons, she’s forced to accept that the magical world she thought only existed in childhood stories is real. For the warrior tells her a new tale: across hot, windswept sands teeming with creatures of fire, and rivers where the mythical marid sleep; past ruins of once-magnificent human metropolises, and mountains where the circling hawks are not what they seem, lies Daevabad, the legendary city of brass?a city to which Nahri is irrevocably bound. In that city, behind gilded brass walls laced with enchantments, behind the six gates of the six djinn tribes, old resentments are simmering. And when Nahri decides to enter this world, she learns that true power is fierce and brutal. That magic cannot shield her from the dangerous web of court politics. That even the cleverest of schemes can have deadly consequences. After all, there is a reason they say be careful what you wish for . . .

Ce que j'en pense :

Note : 4,5 / 5

“The king lifted his dark brows. "This should be an interesting story.”

Bienvenu dans le monde des Djinn, où les flammes sont domptées d'un claquement de doigts, où les lacs se révèlent aussi dangereux qu'un brasier ardent et les créatures mythiques sont aussi redoutables que les mauvais sorts. Dans ce roman en double perspective nous suivons dans un premier temps Nahri, orpheline vivant au Caire, voleuse à ses heures, dotée de pouvoirs qu'elle ne comprend ni ne maîtrise. Elle se retrouve embarquée dans une aventure épique peuplée des créatures mythiques dont son fait les comptes pour enfants, protégée par un Djinn qui l’emmène dans la citée de Daevabad, seul endroit au monde où elle serait en sécurité après avoir découvert qu'elle était la dernière descendante d'un puissant peuple que l'on croyait disparu, enfin paraît-il... Le second personnage est Alyzaid, le second fils du roi de Daevabad. Il est au coeur de nombreuses intrigues politiques de la citée et nous permet de comprendre son fonctionnement et les enjeux de l'arrivée de Nahri.


“So you just live quietly with these powers?" he demanded. "Haven't you ever wondered why you have them? Suleiman's eye... you could be overthrowing governments, and instead you steal from peasants!”

Entre la complexité des stratégies politiques, les tensions entre les castes et la menace d'une rébellion imminente, l'intrigues s'est avéré surpasser mes attentes. Je me suis régalée à lire ce premier tome et à comprendre les différents complots et alliances dissimulées. L'univers m'a également époustouflée. J'ai pu découvrir pour la première fois les légendes du Moyen Orient - les Djinns, les marids, les ifrits, etc. - et quel régal. Une véritable vague de fraîcheur et de dépaysement.

“Greatness takes time, Banu Nahida. Often the mightiest things have the humblest beginnings.”

Je me suis prise d'affection pour les personnages et la fin du livre m'a beaucoup dérangée à ce titre. Mais c'était sans compter sur l'épilogue, l'auteure a su me redonner espoir et je me languis de connaître la suite.


“Judging from the screams of the mob, Nahri suspected animating winged lions that breathed flames was not a regular occurrence to the djinn world.”

Seule ombre au tableau à mes yeux, on retrouve quelques clichés de l'univers fantastique dont je me serais passée - comme un prince qui défend les faibles mais a peur de trahir sa famille, une querelle familiale injustement fondée ou encore la discrimination et rébellion des sangs-mêlés. On trouve également une amourette entre deux des personnages principaux qui en mon sens n'avait pas de réel fondement. Je l'ai trouvé précipitée, l'auteur aurait pu l’amener différemment en accentuant légèrement sur la construction de la relation.



“You're some kind of thief, then?" "That a very narrow-minded way of looking at it. I prefer to think of myself as a merchant of delicate tasks.”

En conclusion je suis ravie d'avoir découvert ce roman qui mérite beaucoup plus de médiatisation. Toutefois je ne le recommande pas aux lecteurs qui n'ont pas l'habitude de lire en anglais, j'ai moi-même eu du mal à suivre certains passages car je n'étais pas familière avec le jargon spécifique lié à la mythologie arabe. Pour les autres, n'hésitez plus.

Lilie H.

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