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L'ange mécanique - Cassandra Clare

L'histoire :

(Saga : The infernal devices, tome 1)

Tessa débarque à Londres pour rejoindre son frère. Mais à peine arrivée, elle tombe dans un piège : enlevée par les horribles Soeurs Noires, elle développe des pouvoirs qu'elle ignorait posséder. Jusqu'au jour ou Will, un Chasseur d'Ombres, la libère et lui apprend qu'elle est une Créature Obscure. Un nouveau destin attend Tessa dans un monde mystérieux, ou vampires, sorciers et autres créatures de l'ombre règnent en maîtres...

Ce que j'en pense :

Note : 3 / 5

“If no one in the entire world cared about you, did you really exist at all?”

Étant une grande admiratrice de la saga The Mortal Instrument (TMI) j'étais très enthousiaste à l'idée de retrouver l'univers palpitant des Shadowhunters et la plume de Cassandra Clare. En réalité j'ai eu beaucoup de mal à accrocher pour plusieurs raisons : le style d'écriture et l'intrigue.



“There's plenty of sense in nonsense sometimes, if you wish to look for it.”

En effet, l'auteure a écrit ce roman bien avant la fin de la saga emblématique TMI et m'étant délectée de son style d'écriture élaboré il m'a été très difficile de revenir à une plume moins mature. Attention je ne dis pas que c'est mal écrit mais simplement que ce n'est pas ce à quoi Cassandra nous a habitué dans ces derniers livres. Un retour en arrière pour lequel je n'étais pas préparée, avec beaucoup de descriptions simples et peu d'action ; ce qui m'amène à mon second point. L'intrigue n'est vraiment pas folichonne. Les 200 premières pages du livre se concentrent sur de la description et on reçoit une avalanche d'informations de manière plus ou moins travaillée. On rencontre les personnages principaux et on nous explique le fonctionnement du Downworld et de l'Enclave - des choses que les lecteurs de The Mortal Instrument connaissent déjà. L'action manque cruellement et mis à part quelques batailles rapides vers la seconde moitié du livre ce sentiment m'a poursuit tout au long de ma lecture. Le rythme est basé sur une enquête autour de la disparition du frère de Tessa (Nate) et de l'apparition d'automates étranges. Arrivée aux deux tiers du livre l'enquête semble résolue et je me suis demandé ce que l'auteure pourrait bien raconter dans les 150 dernières pages, mais évidement on nous offre un petit retournement de situation pour faire durer le suspense.



“You know," Gabriel said, "there was a time I thought we could be friends, Will." "There was a time I thought I was a ferret," Will said, "but that turned out to be the opium haze. Did you know it had that effect? Because I didn't.”

L'histoire se passe dans le Londres des années 1870 ce qui nous plonge dans un univers Steampunk intéressant mais finalement peu présent car uniquement représenté par les automates. On pourrait s'attendre à plus de développement de ce côté mais c'est une très bonne entrée en matière pour les non initiés au genre. Les descriptions des lieux sont très présentes, parfois même trop étendues à mon goût mais c'est idéal pour se plonger dans l'ambiance. Les personnages de Cassandra Clare sont toujours à la hauteur de nos espérances. Que ce soit l'innocence de Tessa, le grand cœur de Charlotte, la niaiserie de Henry, la rébellion de Will, la sincérité de Jem ou même l'insolence de Jessamine ; on en trouve vraiment pour tous les goûts et impossible d'être déçu. Chacun a un passé bien ficelé et des mystères à foison qui nous poussent à poursuivre la lecture de la saga.



“It's all right to love someone who doesn't love you back, as long as they're worth you loving them. As long as they deserve it.”

En conclusion je vous conseilles de lire les livres de Cassandra Clare dans leur ordre de parution pour ne pas être déçu comme je l'ai été par la régression de l'écriture. Cette saga est prometteuse et je compte la poursuivre mais je ne suis pas aussi emballée que par The Mortal Instrument.


Lilie H.

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