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Everything, everything - Nicola Yoon

L'histoire :


Ma maladie est aussi rare que célèbre, mais vous la connaissez sans doute sous le nom de « maladie de l’enfant-bulle ». En gros, je suis allergique au monde. Je viens d’avoir dix-huit ans, et je n’ai jamais mis un pied dehors. Un jour, un camion de déménagement arrive. Je regarde par la fenêtre et je le vois. Le fils des nouveaux voisins est grand, mince et habillé tout en noir. Il remarque que je l’observe, et nos yeux se croisent pour la première fois. Dans la vie, on ne peut pas tout prévoir, mais on peut prévoir certaines choses. Par exemple, je vais certainement tomber amoureuse de lui. Et ce sera certainement un désastre.


Ce que j'en pense :


Note : 2,5 / 5

Je me suis laissé tenter par la médiatisation autour de ce livre adapté en film cet été. La couverture que je trouve magnifique a aussi joué en sa faveur - j'ai la jaune de France Loisir que je trouve magnifique. Malheureusement, mon verdict est assez mitigé et je vous explique pourquoi :

“I've read many more books than you. It doesn't matter how many you've read. I've read more.

Believe me.”

Le livre en tant qu'objet est vraiment agréable, on trouve des petites illustrations entre les chapitres et le format du texte s'adapte au contexte : parfois sous forme de textos, parfois des e-mails, etc. Cela apporte un côté fun à la lecture. En revanche le texte en lui-même n'a pas pris avec moi. On dit que dans la vie tout est question de timing, et bien je pense que si j'avais lu ce livre il y a quelques années je l'aurais probablement adoré, mais aujourd'hui je n'ai pas accroché. Il y a plusieurs choses qui m'ont chagrinné mais le principal défaut c'est le manque de ressenti. Le sujet abordé est vraiment intéressant et toutes les émotions que ressent Madeline pour la première fois sont très intenses (on se rappel tous son premier amour et sa première déception) sauf qu'en lisant ce texte je n'ai rien senti de tout ça - et pourtant je suis du genre à pleurnicher facilement sur un bouquin. L'auteur mentionne les sentiments que ressent le personnage mais n'a pas réussit à leur donner vie et c'est vraiment dommage. J'ai déploré aussi un manque d'action. Je vous vois venir, je sais bien qu'un enfant-bulle doit rester coincé dans la sécurité de sa chambre et qu'à partir de là il ne peut pas se passer grand chose, mais j'aurais aimé que cette partie soit un peu moins lente, plus cadencée par des révélations par exemple.


“I was happy before I met him. But I'm alive now, and those are not the same thing.”

Je dois quand même souligner les points positifs : J'ai adoré le caractère à toute épreuve de Madeline, malgré sa condition elle est heureuse et se satisfait des petites choses. Ses commentaires sont même drôles et agréables à lire, et ses réflexions sont souvent intéressantes - celles d'Olly aussi !


“prom·ise (ˈpräməs) n. pl. - es. 1. The lie you want to keep. [2015, Whittier]”

De plus, le livre est assez court donc malgré ce problème de rythme je n'ai pas eu le temps de m'ennuyer et je l'ai tout de même dévoré en peu de temps. L'histoire est mignonne et douce, on se laisse aller à tourner les pages malgré ses petits défauts. Et pour finir, j'ai beaucoup aimé le petit clin d'oeil de la fin, dans la dernière illustration. Cela montre que l'auteur avait bien préparé son coup et que l'histoire était réfléchie. Mais quelques points restent sans réponse et j'aurais aimé avoir un épilogue ou au moins une piste dans le dernier chapitre.


“Spoiler alert: Love is worth everything. Everything.”


Lilie H.

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